Temami

Temami

Chapitre VII

*- le 07 /01 /95 -

M..... se bat avec la neige sur le passage et a la descente du garage, avant qu’elle n’est le temps de trop geler. Quel sale travail! la neige lorsqu’elle répand son blanc manteau c’est magnifique au lever du jour, mais ensuite lorsqu’elle est commence a fondre et a se tasser ça devient désagréable; surtout, ici, nous ne sommes pas équipés et ça fait un dangereux bourbier glissant. Aussi lorsque nous sentons qu’elle va tomber nous ne sautons pas de joie. Les jours passent et nous appréhendons le 10 , c’est le jour fatidique. Le 11 je devrais passer sur le billard, je n’ose même pas penser aux sales moments que nous allons endurer tous.

*- Le 03 / 02 / 95-

Hé oui voila, nous avons passé la première épreuve, J’avais descendu mon cahier a Clairval, pensant que je pourrai griffonner quelques mots, et puis ne le pouvant pas Thérèse l’avait rangé dans la petite armoire et en partant nous l’avons oublié. Patricia, l’infirmière a eu la gentillesse de m’en offrir un avec un crayon de manière a continuer a vider ma pauvre tête. En effet les pages blanches me servent de confident. J’écris tout ce qui me passe par l’esprit, jamais il ne me contrarie,  c’est qu’en ce moment ma tête est tellement vide et pleine a la fois! Qu’il vaut mieux que j’ai quelqu’un de neutre devant mes pensées.

A mon avis les infirmières de Clairval ont du bien rire, si toutefois elles ont eu la curiosité de lire les tas d’âneries que j’y avais planché. Mais qu’importe il n’y avait aucun secret qui aurait pu m’envoyer en galére, ni de choses a me faire rougir. Et puis de toute manière j’y suis en galére ... alors!...

J’écris très mal, la gomme fait des pôtés de mouches. Vers 10h Mme BITTI et Monique m’ont rendu visite, Monique semble bien contrariée que sa fille se comporte ainsi envers elle. Je pense qu’elles devraient trouver un terrain d’entente, plutôt que de s’entêter ainsi. La rancune et le silence sont de très mauvais conseilleurs. Enfin je les connais depuis trop peu de temps pour avoir un avis a donner. Et je pense qu’avec le temps entre mère et fille tout s’arrangera. L’infirmière est venue faire ma toilette, malgré l'opération j’ai toujours besoin d’aide pour ce genre de choses, qu’elle tristesse de se voir ainsi diminuer? malgré ce j’arrive a me confier a mon cahier, je trouve que je griffonne, mais estimons nous heureux nous avons frôlé la catastrophe. La journée s’est déroulée comme toutes les autres, quelques instants de repos, le tour de la maison pour me dégourdir les jambes avec sur le dos un carcan qu’un orthopédiste m’a coulé a même le corps.

La coiffeuse doit venir arranger la tonsure que les coiffeurs de la clinique m’ont fait? je n’ai plus l’air de rien, mais pour eux ce sont des détails et ce qu’ils regardent ce sont les résultats.

*- Le 04 /02 / 95 -

Déjà! encore 4 jours et je repart pour Clairval, quel malheur c’est un véritable va et vient, pourvu que ça passe vite et qu’on en finisse, j’espère ensuite pouvoir me prendre en charge et être plus autonome. Aujourd’hui il fait très beau, mais je n’ose pas m’aventurer seule dehors, peut être un peu plus tard. Je ne voudrai pas commettre d’imprudence? De plus le fond de l’air est frais. S........ a été faire les courses, j’ai jeté un œil a mes plantes sous la terrasse, elles ont souffert du froid, j’aurai de quoi faire si j’arrive a me remettre avant le printemps? Il y a beaucoup a couper. Nous avons bien manger, le soleil brille et ça remonte le moral? M..... et M..... nous ont rendu visite, ils ont l’air en pleine forme et c’est bien pour eux.



10/12/2012
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