Temami

Temami

Chapitre II

Il nous est arrivé d’attraper de bonnes claques, car il s’agissait de filer doux, mais nous trouvions toujours le moyen de faire les imbéciles, comme tous les enfants de nos âges. Surtout que parfois la maison ressemblait a une colonie de vacances. Comment empêcher toute cette ribambelle de chahuter. Même si nos parents s’avaient tenir les rennes, il y avait des moments ou nous attrapions des fous rires, que nous n’arrivions pas a étouffer, et qui avaient le don d’irriter notre père surtout certains soirs, ou il avait passé la journée avec ses amis chez mingnogulella, c’était une très petite mémé d’ou le surnom ?

Elle tenait un bar et les hommes du village s’y réunissaient, pour jouer a scoppa ( jeu de cartes familier en Corse ). Ils étaient tout une clique qui s’entraînaient les uns les autres, Doumè, Jean pierre, Privetta et un douanier et puis, ils y en avaient bien d’autres mais je ne me souviens que des plus proches de papa ,et alors lorsqu’ils sortaient de la tous avaient des mimiques particulières, que nous savions reconnaître a cents mille lieux , dès cet instant il convenait de se tenir tranquilles. Papa portait un béret Basque et lorsqu’il le mettait de travers, nous savions que le moindre petit rien déclenchait sa colère, nous essayons de faire attention, mais il y en avait toujours un qui ne pouvait se contenir, et la, c’était parti  nous avions droit a la distribution d’une paire de claques. Mais le lendemain, papa, était doux comme un agneau, et nous lui pardonnions très vite ce vilain travers qui l’a d’ailleurs mener a la tombe bien jeune.

Il y avait aussi des soirées ou nous faisions griller des merles, nous en comptions bien deux belles broches, ces oiseaux que nous allions acheter chez des braconniers d’un lieu dit Predendielu étaient enfilés les un après les autres , ils sentaient bon la myrte et nous attendions le moment de les déguster avec impatiente.

Ils étaient bien dodus et cela fait longtemps que je n’en ai plus savourés.

Nous avions dans la vieille cantina des poules qui nous donnaient des œufs chacun son tour devait leur donner les grains ainsi que de temps en temps de la bouillie de brenna. La se tenait aussi la réserve de bois que nous avions été coupé et charrier pendant les vacances d’été. D’ailleurs a ce propos un jour d’été nous étions partis avec papa et maman couper du bois ( je crois si mes souvenirs sont bons que c’était sur la route de Bavella ) Nous avions pour ramener le bois composé de gros rondins, et aussi de souches de bruyère une charrette que Thérèse tirait comme une damnée, mais ce jour sans doute la charge était trop lourde et elle fut entraînée dans une descente. Fort heureusement tout s’était bien terminée, plus de peur que de mal. Il faut dire que pour ce qui est des vacances nous les occupions a des tâches utiles. Certes nous avons profité également de la plage nous allions in baraquina mais toujours avec toute la marmaille des plus jeunes accrochés a nos basques.



06/12/2012
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